Affaire roland veuillet : le snes en appelle à l’intervention de dominique de villepin

jeudi 8 février 2007

Communiqués de presse

L’intersyndicale (Sud-Éducation, Snes-Fsu, Unsen-Cgt, CNT) a été reçue au ministère de l’éducation le 7 février 2007 alors que Roland Veuillet en est à son 45e jour de la grève de la faim.

En faisant recevoir cette délégation par un simple membre de l’administration, sans pouvoir réel, et non par son Cabinet, le Ministre a donné un premier signal à l’intersyndicale et à Roland Veuillet qu’il n’était pas réellement décidé à chercher les voies d’une solution.

Le communiqué publié par le ministère à l’issue de cette audience donne un second signal beaucoup plus grave encore. Il met en évidence que le ministère n’a pas bougé d’un pouce depuis maintenant 4 ans puisqu’il assure, comme à l’époque, qu’une éventuelle demande de mutation de R. Veuillet serait examinée avec attention. Or ce que demande R. Veuillet avec constance depuis 4 ans n’est pas de participer au mouvement mais l’annulation de la sanction qui l’a injustement frappé (mutation d’office). Le ministère en rajoute encore à la provocation en affirmant qu’en n’acceptant pas la sanction R. Veuillet se rendrait coupable d’abandon de poste. Or depuis 4 ans des éléments importants sont intervenus en faveur de M. Veuillet : la Commission de recours du Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’Etat s’est prononcé par l’annulation de la mutation d’office et les réquisitions des commissions du gouvernement devant la Cour d’Appel allaient très clairement dans le sens des positions défendues par R. Veuillet.

En agissant ainsi, le ministère prend la lourde responsabilité de n’offrir à R. Veuillet aucune autre possibilité que de persévérer dans sa démarche au moment où celle-ci devient extrêmement dangereuse, voire critique, pour sa santé.

Face à une obstination aussi incompréhensible du Ministre de l’Education, soucieux que R. Veuillet puisse interrompre sa grève de la faim dans les meilleurs délais, le SNES et la FSU en appellent dès aujourd’hui au Premier Ministre pour qu’il fasse immédiatement annuler la mutation d’office.

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