Amparo Ibañez écrit au ministre, ainsi qu’aux têtes de l’État

mardi 20 février 2007

Justice pour Roland Veuillet !
La dignité ne se marchande pas.

Monsieur le Président de la République
Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre de l’Éducation

Amparo Ibañez écrit au ministre, ainsi qu’aux autres têtes de l’État

Comme Roland Veuillet, j’ai entamé une grève de la faim pour faire éclater la vérité et faire appliquer la loi.

Comme Roland Veuillet, j’ai arrêté cette grève de la faim et je continue à réclamer que justice lui soit rendue.

Comme sans doute des milliers de personnes qui connaissent aujourd’hui cette lutte grâce à Roland Veuillet, je n’aurais jamais imaginé qu’un ministre de l’Éducation, qu’un premier Ministre, qu’un gouvernement tout entier puissent sacrifier la vie d’un homme, qui réclame justice, pour protéger une hiérarchie coupable.

Il faut se rendre à l’évidence, l’école que vous souhaitez, Monsieur le Ministre de l’Éducation est une école à votre image :
une école du mépris, une école de la soumission aux intérêts les plus vils,
une école sous la dictée du MEDEF,
une école des calculs petits et mesquins,
une école où les salles de classe résonneront du bruit des chaises d’enfants
qui apprennent à se lever et à s’asseoir à l’unisson,
une école où les cerveaux, en revanche, ne raisonneront plus.

C’est pourquoi comme des milliers de personnes qui considèrent qu’aujourd’hui le combat pour la dignité n’est pas un vain mot, je vous demande toujours de suivre l’avis du Conseil Supérieur de la Fonction Publique, et donc d’annuler toute forme de sanction à l’encontre de Roland Veuillet.

Monsieur Le Ministre de l’Éducation vous n’avez répondu à aucune des questions qui ont contraint Roland Veuillet à entreprendre cette deuxième grève de la faim. Vous avez y compris parié sur sa vie, vous l’avez fait abusivement enfermer en hôpital psychiatrique pour le détruire, le faire disparaître.
Vous devrez répondre de cette attitude.

Monsieur le Ministre de l’Éducation, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Président de la République, aujourd’hui comme hier, je vous demande d’annuler les sanctions qui pèsent injustement sur Roland Veuillet, d’ouvrir l’enquête administrative qu’il réclame afin que la lumière soit faite sur l’ensemble de ce dossier.

Monsieur le Ministre de l’Éducation, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Président de la République, aujourd’hui comme hier, je m’engage solennellement à vous interpeller et à faire connaître votre attitude jusqu’à ce que la levée des sanctions contre Roland Veuillet soit devenue effective.

Amparo IBAÑEZ, institutrice à Antécume-Pata, en grève de la faim en soutien à Roland Veuillet pour réclamer l’annulation des sanctions prises à son encontre.

Le 20 février 2007

Répondre à cet article



Suivre la vie du site RSS 2.0 | Réalisé avec SPIP, valide Valid XHTML 1.0 Transitional et Valid CSS!
L'équipe du site se réserve le droit de modérer les messages non conformes à la nétiquette