L’UDF et l’UMP tombent le masque.

mardi 13 février 2007

En présence de nombreux journalistes, une centaine de personnes se sont
rassemblées lundi 12 février devant le Tribunal Administratif de Lyon,
sous notre banderole « Robien assassin ? ». Parmi ces personnes,
Monseigneur Gaillot, André Gérin (député PCF), Thomas Boos
(co-secrétaire de la fédération SUD éducation, en grève de la faim de
solidarité), et des grévistes venus des académies de Montpellier et
Marseille. Les organisations syndicales CNT, SUD, FSU ont pris la parole
pour soutenir, une fois de plus, les revendications de Roland Veuillet.

Le Tribunal Administratif, qui a confirmé la sanction injuste qui frappe
Roland Veuillet, a été rebaptisé « tribunal des injustices
administratives ». La rue dans laquelle Roland a passé sa grève de la
faim, jusqu’à son hospitalisation, a été rebaptisée « rue des libertés
syndicales ». La manifestation s’est conclue par un die-in destiné à
symboliser les risques médicaux majeurs encourus par Roland, en grève de
la faim depuis 51 jours.

Les manifestants se sont ensuite déplacés, pacifiquement, au siège de
l’UDF (parti de Gilles de Robien) puis de l’UMP. Ces deux partis ont
catégoriquement refusé d’ouvrir la porte à une délégation.
Ce mépris en
dit long sur ces organisations qui prétendent nous représenter, mais
vivent dans la peur du peuple et le refus de toute communication avec
lui. Il augure mal du déroulement de l’audience intersyndicale qui a été
demandée mardi 13 février au ministre de l’éducation, et qui mobilisera,
en particulier, Gérard Aschiéri (FSU), Bernard Boisseau (SNES), Julien
Huard (CNT) et Annick Coupé (SUD/Solidaires).

Le comité de soutien proteste contre les tentatives du ministère de
déclarer Roland en « abandon de poste », alors qu’il est en grève, couvert
par un préavis parfaitement légal. Ces procédés d’intimidation sont
absolument scandaleux. Pour le ministère, une fois de plus, tous les
moyens semblent bons pour tenter de briser Roland Veuillet, le militant
qui a osé... s’opposer à l’intrusion du MEDEF dans son lycée, faire
respecter le droit de grève, dénoncer les magouilles d’un chef d’établissement, et refuser d’obéir à un ordre illégal et
dangereux pour les élèves.

L’intersyndicale et le comité de soutien réclament toujours l’annulation
de la sanction, et l’ouverture d’une enquête administrative. Si le
ministère n’avait rien à se reprocher, pourquoi s’obstinerait-il à
refuser cette enquête ?

Le comité de soutien se réunira à nouveau cette semaine pour étudier les
réponses que Gilles de Robien aura faites à l’intersyndicale nationale,
et à Marie-Georges Buffet devant l’Assemblée Nationale. Nous tenons Gilles de Robien pour personnellement responsable des
risques médicaux importants qu’il fait courir, en parfaite connaissance
de cause, à un fonctionnaire de son ministère. Il préfère protéger un
chef d’établissement qui a rédigé des faux en écriture et monté une
cabale contre un représentant syndical, avec la complicité active d’un
recteur, même si cette protection mafieuse coûte la vie à un innocent.

Nous appelons les personnes attachées au respect des droits humains à
multiplier les adresses aux politiques. La vie d’un homme innocent n’a jamais eu la moindre importance pour le pouvoir, mais le risque de voir cette affaire leur faire perdre des voix peut encore sauver Roland.

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