Roland Veuillet : demande de « complément d’enquête »

vendredi 23 février 2007

Il faut voir « si un complément d’enquête administrative est possible (…) après la décision du Conseil d’État », estime le médiateur de l’Éducation nationale, au sujet du conseiller d’éducation, qui a cessé dimanche sa grève de la faim.

Le médiateur de l’Éducation nationale chargé de trouver une solution pour Roland Veuillet, un conseiller d’éducation qui a cessé dimanche une grève de la faim de 57 jours, a suggéré mercredi 21 février un « complément d’enquête », qui pourrait avoir lieu après la décision du Conseil d’État.

Très affaibli par sa longue grève de la faim, Roland Veuillet a formé un recours en cassation, le 5 janvier, auprès du Conseil d’État, contre un arrêt de la Cour administrative d’appel de Lyon., pour contester une sanction disciplinaire qui avait annulé sa mutation de Nîmes à Lyon, survenue en 2003. Selon lui, cette annulation sanctionnait sa participation à une grève.

« La procédure n’est pas terminée »

« Après enquête auprès de toutes les parties dans ce dossier, il conviendrait de le rapprocher géographiquement de ses proches (le muter) et voir si un complément d’enquête administrative est possible, mais qui pourrait avoir lieu seulement après la décision du Conseil d’État car la procédure n’est pas terminée », a déclaré Jean-Marie Jutant, médiateur de l’Éducation nationale.

Mais, selon son entourage de Roland Veuillet, « le recours devant le Conseil d’État ne sera examiné que dans deux ans ».

Appel de Bové, Besancenot...

De leur côté, José Bové et Olivier Besancenot, candidats à la présidentielle, Clémentine Autain (app. PCF), Jean Lassalle (député UDF) et Maurice Rajsfus ont signé mercredi une tribune dans Libération, dans laquelle ils ont dénoncé le silence du ministre de l’Education Gilles de Robien et annoncé leur intention d’en appeler au « Premier ministre et au président de la République ».

Le syndicat départemental de l’Éducation nationale (SDEN)-CGT du Gard-Lozère et l’Ugict-CGT ont demandé mercredi l’annulation « sans délai » de la sanction.
Le ministère de l’Éducation a pour sa part proposé une nouvelle fois, mercredi, d’affecter Roland Veuillet dans « l’académie de son choix » et déclaré qu’il attendait la décision du Conseil d’État pour diligenter un « complément d’enquête qui s’avèrerait nécessaire ».

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