février 2007
Gréviste de la faim depuis le 24 décembre, Roland a été hospitalisé à sa demande samedi 10 février. Il a ensuite subit un internement d’office, puis a été libéré après 27 heures. Privé de suivi médical, il a décidé de poursuivre son combat en cessant sa grève de la faim après jours.
Le ministre de l’Éducation nationale, de Robien, persiste dans son mutisme.
Cette attitude est criminelle.
Que craint-il s’il est dans son « bon droit » ?
Qu’il ouvre une enquête administrative nationale et lève la sanction arbitraire subie par Roland Veuillet depuis quatre ans.
Plusieurs camarades ont décidé de se mettre en grève de la faim par solidarité, en soutien à Roland et son combat :
Philippe Corcuff, enseignant-chercheur, a observé un jeûne pendant une semaine en soutien à Roland.
Thomas Boos, co-secrétaire de la Fédération des syndicats SUD Éducation, à effectué lui une aussi grève de la faim d’une semaine.
Avec eux, 5 enseignants d’Avignon sont en grève illimitée depuis le jeudi 25 janvier.
Avec eux, deux enseignants marseillais se sont mis en grève également. L’un d’eux, Erwan Redon, subit de fortes pressions de la part de sa hiérarchie.
Avec eux, des lycéens mènent des actions pour montrer leur solidarité face à la répression
Avec eux, dans l’hexagone et outre-mer, de nombreux militants alertent la population : un crime d’État aura lieu si de Robien n’ordonne pas dès aujourd’hui la levée de la sanction et l’ouverture d’une enquête administrative. La balle est dans son camp. Il ne peut jouer avec la mort.
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